Nouveau volet de la femme
scorpion : La
Nouvelle Femme Scorpion, Prisonnière N°701/ Shin joshuu
sasori: 701-gô (1976) donne droit à une nouvelle actrice, Yumi Tagikawa
pour un nouveau cinéaste, Yutaka Kohira. Nous avons même droit à un nouvel
hymne pour cette nouvelle Sasori, affichant un nouveau style vestimentaire.
Fait-on table rase du passé pour réécrire l’histoire ? Oui et non. Une
nouvelle peinture appliquée à un monument déjà existant semblerait plus juste.
La Nouvelle Femme Scorpion, Prisonnière N°701 est le cinquième films de la saga des Sasori
née dans les
seventies. Meiko Kaji
laisse donc sa place à Yumi Tagikawa. Une place à prendre d’autant plus
difficile lorsqu’on sait ce qu’aura été
Meiko Kaji pour ce rôle. La première
difficulté de Yumi Tagikawa n’est pas de faire oublier la première des Sasori
mais d’apporter sa pierre à l’édifice. Elle apporte au personnage de Nami
Matsushima/Sasori son physique. Il est vrai que
Meiko Kaji n’avait pas le même
type de beauté, sans doute une beauté plus à l’état brute. Ici, Yumi Tagikawa a
un visage trop poupon. Le défaut de l’actrice, ce qui est plutôt rare comme
critique réside dans son physique. C’est qu’elle est trop belle et
malheureusement trop lisse. De ce fait, elle n’est pas assez bestiale dans ses
traits, même lorsque elle mime le regard noir de la Sasori. Finalement,
on contemple plus une « poupée » qu’une femme fatale, trahie et
blessée, fomentant sa vengeance dans le mutisme qu’on lui connaît.