mercredi 15 juin 2005

Le Syndicat du Crime 2 (A Better Tomorrow II) : Heroic bloodshed #2

mercredi 15 juin 2005

On prend les mêmes et on recommence. En mieux ? Peut-être. Mais en plus explosif et jouissif. Un maelström des ingrédients qui ont fait le succès du premier volet avec une envie destructrice d’en finir. Le Syndicat du Crime 2/ Ying hong boon sik II (1987) de John Woo est la suite logique qui devait naître suite au succès de la genèse. Poussé par Tsui Hark, John Woo se remet en branle bas de combat et féconde un chef d’oeuvre dans la lignée du premier. Une œuvre magistrale pour un cinéaste génial. John Woo réconforte sa position de numéro un du genre en hissant la barre encore plus haut dans une espèce de folie de la surenchère. Il livre une œuvre prenante et quasi-nihiliste dans laquelle on se laisse immerger, heureux de retrouver des personnages appréciés dans une histoire reprenant les thèmes préférés de son auteur : la fraternité, l’amitié, le respect…

Ho, qui est en prison décide d’aider la police en infiltrant la pègre dans laquelle son frère Kit s’est infiltré et qui se retrouve de ce fait en danger. Il y retrouve un ancien frère d’arme victime d’un complot visant son activité. Ce dernier est obligé de fuir pour les États-Unis, Ho apprend alors que Mark avait un frère jumeau qui y vit : Ken.

De la même manière que le prequel, A Better Tomorrow 2 enfantera des scènes devenues culte à l’image du gun-fight new-yorkais dans l’hôtel mais surtout un final d’anthologie qui clôture le film sur un gun-fight monumental. Une boucherie ahurissante qui en a laissé plus d’un bouche bée, en état de choc. Un traumatisme crânien qui voit trois chevaliers des temps moderne (exit le quatrième, il compte pour du beurre même si je l’avoue, il ravitaille nos trois guerriers en arme) investissant une demeure dans laquelle ils font la peau à toute une tripotée de gangsters. On y trouve de tout : du face à face, un carnage monstrueux et même un Ti Lung de la grande époque de la Shaw Brothers armé d’un sabre. On reste sur le cul et on sourit à la deuxième vision lorsqu’on remarque que Chow Yun-fat a eu chaud aux fesses lors d’une explosion (ah, la pyrotechnie hongkongaise cent pour cent sécurisée). Gigantesque.

I.D.

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